Fanfan li Marionetteû

Cette année-là, c’est François Georgin, alias Fanfan li Marionetteû, qui a été désigné Grand Mautchî 2002. C’est donc lui et son groupe, « Mautchîs« , qui ont représenté notre 42e Carnaval de la Grosse Biesse en 2002.

Leur groupe a décidé du thème et cette année-là, c’était « La Grosse Biesse revient du spectacle ».

Le Grand Mautchî 2002- Fanfan li Marionetteû

Ce Grand Mautchî est bien connu des Marchois. Il s’agit de François Georgin dit Fanfan. Fanfan nous vient des Mautchîs Mî Tchî qu’ti, théâtre de marionnettes plus qu’apprécié les après-midi du 15 août. Il portera donc le nom de Fanfan li Marionnetteû di Mautche ti.

Fanfan est arrivé parmi nous le jour de l’assassinat de Kennedy, il y a 38 ans, il avait donc un destin prometteur…. Avant ses prestations dans les Mautchîs, Fanfan a fait partie des scouts, a été chef de l’unité scoute de Marche, a fait partie de la confrérie des nains de jardin et du GAG (Groupement Anti Gavroche). Aujourd’hui, il prend encore plaisir à faire la réputation du Matoufè dont il est membre de la confrérie. N’oublions pas qu’il fut également récompensé pour sa ténacité à être le dernier aux 6 heures de cuistax à Marche.

Pour le moment, Fanfan contribue encore à la diffusion de la culture et de ses traditions puisqu’il conduit le bibliobus au travers de toute la province du Luxembourg….

Discours d’intronisation – Fanfan li Marionetteû

La Grosse Biesse revient du spectacle

Légende

Cette année-là, notre amie la Grosse Biesse avait entendu parler d’une grande fête, très amusante, qui se déroulait à Marche au milieu du mois d’août. On appelait cette fête « le Marché aux Oiseaux ». Et la Grosse Biesse mourait d’envie d’y participer. Mais comment faire? Son encombrante présence allait forcément perturber les festivités… Peut-être même déclencher une funeste panique….

La Grosse Biesse s’en alla donc trouver la Macrâle du Chamay qui avait une solution à presque chaque problème. Et, une fois de plus, ce fut le cas. La Macrâle lui vendit, pour la somme modique de 32 EUR, une Potion de Transformation. La Grosse Biesse but la potion et se transforma instantanément en une belle jeune femme aux cheveux blonds, à la robe verte, aux yeux verts. Sa peau avait bien un très léger reflet vert mais il fallait être bien malin pour s’en apercevoir.

La Grosse Biesse, ainsi transformée, se rendit donc au Marché aux Oiseaux. Et comme elle s’amusa! Elle dégusta les gaufres des 3×20, et le bon matoufè, elle grimpa au mât de cocagne, elle dansa avec la Plovinète, elle but la centaurée et l’Elixir du Père Noble, bref, elle n’eut pas le temps de s’ennuyer.

Puis, à un moment, des rires l’attirèrent. Elle vit, devant chez monsieur le Doyen, tout un attroupement. Elle s’approcha. Il y avait là une espèce de petit théâtre et les gens riaient, mais riaient, de ce qui s’y disait. La Grosse Biesse ria aussi. Bien sûr, c’était assez grossier, certaines personnalités marchoises en prenaient pour leur grade. Ce n’était pas des plus relevés, mais qu’est-ce qu’on riait ! Et la Grosse Biesse eut la surprise de sa vie: là, parmi les acteurs, tenant le premier rôle, il y avait son ami Gugusse! Oui, le Gugusse qu’elle côtoyait tous les ans au Carnaval, celui qui sautait dans la toile où l’on faisait aussi sauter les filles !

La Grosse Biesse, intriguée, voulut en avoir le cœur net. Elle attendit Gugusse, après le spectacle, à l’entrée des artistes. Ils allèrent s’attabler au stand de l’Harmonie, mangèrent une djote et burent un frissè pécket. Et, là, Gugusse lui raconta son histoire….

Histoire écrite par J-L Troquet

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